Lille Olympique Sporting Club

22 jeunes joueurs internationaux issus du Centre de Formation du LOSC Lille Métropole sélectionnés en 2008-2009 : voilà un nouveau record maison qui illustre à la fois la qualité des recruteurs lillois, de l’encadrement sportif et des infrastructures - uniques en France - du Domaine de Luchin. Tournée vers la formation de futurs joueurs de l’élite, la stratégie du centre de formation du LOSC récolte le fruit de ses ambitions. Plus que jamais, l’avenir passe par une formation 1ère classe centrée sur les jeunes joueurs d’exception.

L’élite en ligne de mire
La formation "nouvelle génération" de la maison lilloise vient de permettre à 22 jeunes internationaux (nés entre 1987 et 1994) de décrocher leur ticket pour l’étape supérieure : c’est ainsi 7 nations différentes qui verront de jeunes éléments formés au LOSC porter les couleurs de leur sélection nationale. De la France (8 joueurs) à la Belgique (6 joueurs) en passant par le Congo (2 joueurs), le Sénégal (2 jours), la Suisse (2 joueurs), le Gabon (1 joueur) et le Danemark (1 joueur), le centre de formation lillois hisse haut - et loin - les valeurs d’excellence qu’il défend depuis sa création. Fidèle à son projet, le centre de formation basé au Domaine de Luchin se concentre année après année sur la montée en puissance de jeunes joueurs d’exception, qu’ils soient originaires de la métropole lilloise, de France, d’Europe ou d’autres continents. Privilégier l’élite, voilà la formule gagnante élaborée par la maison lilloise afin de mettre sur les terrains des joueurs opérationnels, en phase avec les réalités économiques et sportives qui dessinent le paysage footballistique des prochaines années.

22 joueurs porte drapeaux
La liste des 22 internationaux 2008-2009 comprend : pour la France, Omar Benzerga (1990), Younes Boughazi (1993), Pierre Andréas Dasse (1993), Lucas Digne (1993), Badis Lebbihi (1990), Jérémy Obin (1993), Yannis Salibur (1991), Arnaud Souquet (1992). Pour la Belgique : Gianni Bruno (1991), Salvatore Crimi (1993), Sébastien Dewaest (1991), Eden Hazard (1991), Birger Longueville (1991), Junior Malanda (1994). Pour le Congo : Givestin Nsuki Zantu (1990), Carl Yonga (1990). Pour le Sénégal : Idrissa Gana Gueye (1989), Pape Ndiaye Souare (1990). Pour la Suisse : Mattéo Fedele (1992), Bigambo Rochat (1991). Pour le Danemark : Emil Lyng (1989). Pour le Gabon : Aymar Fabrice Moro Mve (1987).

Etat de forme de l’adversaire, objectifs, état d’esprit : à deux jours de la rencontre Nice-LOSC, Rudi Garcia s’est exprimé en conférence de presse. L’occasion a été donnée au coach des Dogues de confier ses attentes sur cette rencontre de la 18è journée de Ligue 1.

Dans la continuité. « Bien qu’elle ait perdu quelques éléments importants à l’intersaison cette équipe niçoise a enregistré le renfort de joueurs de grands talents. Je pense notamment à Loïc Rémy qui a su remplacer Bakary Koné sans que cela ne pose problème au collectif. L’ossature reste la même, avec des joueurs comme Kanté, Rool, Hellebucyk ou Echouafni qui étaient déjà bien en place la saison dernière ».

Leur poser des problèmes. « Statistiquement, nous savons à qui nous avons à faire : Nice est invaincu à domicile et pointe devant nous au classement. De plus, c’est toujours compliqué d’aller chercher des points au stade du Ray, mais nous n’allons pas commencer à trembler. Nous nous rendons à Nice dans le même état d’esprit qu’à Lyon ou à Marseille, c'est-à-dire avec la volonté de leur poser des problèmes ».

Vittek ou Frau ? « Sur le devant de l’attaque, Robert Vittek est capable d’évoluer dans le même style que Tulio De Melo et Nicolas Fauvergue, notamment dans le jeu dos au but où dans sa capacité à faire jouer les autres. Il y a également la solution menant à Pierre-Alain Frau qui nous offre plus de vitesse et de profondeur, ce qui peut être utile en se déplaçant à Nice. A l’heure actuelle, ils sont tous les deux au même niveau de préparation. Quand bien même l’un serait titularisé, nous aurons de toute façon besoin de l’autre, notamment en fin de rencontre ».

12/12/08 16:26 Nice-LOSC : l’infirmerie lilloise

Les Dogues sont revenus du bourbier niçois avec trois points en poche (0-1) et la satisfaction de rester dans le sillage du bon peloton de la Ligue 1. Découvrez les réactions de Michel Bastos et Ludovic Obraniak après le point presse de ce mardi, au Domaine de Luchin.

Michel Bastos (Milieu de terrain du LOSC)
« A Nice, nous avons marqué assez vite. Puis nous sommes parvenus à conserver le score quasiment 90 minutes. C’est forcément positif. Costauds de bout en bout, nous avons réalisé un match plein. Ne nous arrêtons pas là, prenons plutôt en exemple cette rencontre et abordons Le Havre dans les meilleures conditions. Nous devrons être prêts face à la lanterne rouge. Quelle que soit l’équipe que les Normands présenteront, avec ou sans changement d’entraîneur, ce n’est pas un problème, nous avons tous les atouts pour bien figurer. Nous devons aussi nous reprendre après les deux matchs à domicile d’affilée où nous n’avons empoché que deux points. Le groupe a démontré sa force dimanche malgré les conditions difficiles, affichons ce même visage samedi au Stadium. »

Ludovic Obraniak (Milieu de terrain du LOSC)
« Le match réalisé à Nice était solide sur un terrain qui n’aidait pas à développer du beau jeu. Nous étions motivés et concentrés du début à la fin avec un seul objectif : celui de recoller au peloton de tête. Il était important de l’emporter au risque de nous trouver décrochés du haut de tableau. Samedi face au Havre, nous avons la possibilité de passer un palier supplémentaire. Pour moi, c’est un match piège dans lequel nous devrons nous montrer extrêmement vigilants. Car le grand danger avant la trêve, c’est de se relâcher. Il nous revient d’imposer notre jeu. Après deux résultats nuls à domicile, il est temps de prendre les trois points, de façon à partir en vacances l’esprit libre, avec le sentiment du devoir accompli. »

Pour leur dernier entraînement en public de l’année 2008, les Lillois ont joué le jeu à fond : grosses frappes et reprises de volées étaient au programme de la matinée.

Bonnet bleu et bleu bonnet. L’entraînement commence toujours de la même manière : un échauffement groupé au petit trot permet aux Dogues de se mettre en jambes dans la bonne humeur.




On ne perd pas le rythme. Ici, une opposition des plus disputées au centre du terrain sur la mini surface à tennis-ballon. Aurélien Chedjou mène les troupes avec conviction. Même à l’entraînement, l’objectif reste la victoire.




Ça mord. Après avoir frappé au but, les Dogues vont à la pêche aux ballons éparpillés. Piégé dans les mailles du filet, Ludovic Butelle est une belle prise !





Tomber la chemise. Malgré des températures frisquettes, les Dogues sont en ébullition. Planté au milieu du terrain, un porte manteau de fortune : original !




Le Marko show ! Entre les exercices, pas question de se refroidir. Toujours partant lorsqu’il s’agit de tripoter le cuir, Marko Maric laisse admirer sa superbe technique. Quel jongleur !




A trois jours de la réception du Havre au Stadium (19h), la bonne humeur est au rendez-vous chez les Dogues. Belles frappes et gestes techniques déjantés : la concentration et la détermination sont palpables. Vivement samedi !














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Michel Bastos et Mathieu Debuchy jusque 2012


Formé à Lille, Mathieu Debuchy se sent visiblement très bien au club. Le milieu nordiste vient en effet de prolonger son contrat de deux années supplémentaires. Il est désormais lié au LOSC jusqu'en 2012. L'information a été annoncé vendredi via un communiqué : «pour le LOSC, la prolongation de contrat de Mathieu Debuchy illustre la pertinence du projet lillois à l'horizon 2012, date de livraison du Grand Stade. Par ailleurs, elle confirme si besoin était la qualité de la formation lilloise, dont les représentants annonçaient il y a quelques jours à peine 22 sélections de jeunes joueurs internationaux, un record dans l'histoire du Club.»



Comme prévu, et comme son coéquipier Mathieu Débuchy, le milieu de terrain offensif brésilien du LOSC, Michel Bastos, a prolongé son contrat avec le club lillois. Le joueur est désormais lié avec la formation nordiste jusque 2012, contre 2010 auparavant. «Le LOSC se félicite de voir Michel Bastos s'inscrire dans la durée à ses côtés, et d'officialiser sa prolongation de contrat quelques mois avant les premiers mouvements à la Borne de l'Espoir où s'élèvera le Grand Stade de Lille en 2012», a expliqué le club sur son site officiel.

Texte : L'équipe.FR

Deux jours avant la fin officielle de la première partie de championnat griffé 2008-2009, le N°2 lillois, Mathieu Debuchy, prolonge son contrat avec le Club de son coeur. Le jeune joueur (il est né le 28/07/85), pur produit de la formation lilloise, vient en effet de s’engager pour deux saisons supplémentaires sous l’étendard du LOSC Lille Métropole. Il portera les couleurs du Club jusqu’en 2012.

Entre Mathieu et les Dogues, une histoire de coeur
C’est une nouvelle qui tombe à pic pour les fans du LOSC comme bien sûr pour le club et l’ensemble du groupe de Rudi Garcia : le Dogue N°2, véritable enfant de la région (il est né à Fretin) et issu du centre de formation lillois, continuera à faire honneur aux couleurs du LOSC. Il enfilera deux saisons de plus la tunique rouge du club lillois. Bien sûr, le club se réjouit de confirmer officiellement, quelques heures avant la trêve hivernale, la confiance mutuelle qui le lie au joueur. C’est certain, conserver dans le collectif lillois un joueur de talent comme Mathieu Debuchy est un atout important pour l’avenir. Le footballeur, dont la volonté et l’implication sont totales depuis qu’il a intégré le groupe professionnel, illustre à lui seul une certaine idée des valeurs du Club. De son côté, le milieu de terrain se déclare heureux de cette prolongation, et souscrit plus que jamais au projet européen du LOSC Lille Métropole.

Pour le LOSC, la prolongation de contrat de Mathieu Debuchy illustre la pertinence du projet lillois à l’horizon 2012, date de livraison du Grand Stade. Par ailleurs, elle confirme si besoin était la qualité de la formation lilloise, dont les représentants annonçaient il y a quelques jours à peine 22 sélections de jeunes joueurs internationaux, un record dans l’histoire du Club

Mathieu Debuchy : ''Le LOSC, mon club de toujours''

Mathieu Debuchy vient de prolonger son contrat avec le LOSC jusqu’en 2012. Le numéro 2 des Dogues s’est confié en exclusivité à LOSC.fr et LOSCTV, ce midi au Domaine de Luchin. Extraits.

Sa prolongation de contrat.

Ses aspirations pour la suite.



« Prolonger mon contrat avec le LOSC, ce n’est pas une fin en soi. Il faut continuer à travailler. »

Ses performances cette saison.

Un pur produit du centre de formation.

Retrouvez la suite cette interview de Mathieu Debuchy, dans le courant de l’après-midi, en exclu sur LOSCTV.

Michel Bastos : ''J'en avais très envie''













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Les Dogues ont évité le piège havrais pour cette dernière de l’année. Obraniak (31è) avait ouvert la marque avant que le Havrais Alla n’égalise (61è). Cabaye (82è) puis Bastos (90+4) ont donné la victoire au LOSC.

A quelques encablures d’une trêve hivernale bien méritée, Lillois et Havrais se sont donnés rendez-vous au Stadium pour mettre un point final à l’année 2008. Les températures sont douces, le ciel dégagé et une légère brise souffle sur la pelouse : toutes les conditions sont réunies pour vivre une soirée riche en émotions ! Quoi de neuf du côté du LOSC ? Rudi Garcia doit composer avec les blessures de De Melo (genou), Béria (voûte plantaire), Fauvergue (cuisse) et Frau (ischio-jambiers). Le technicien lillois fait confiance à l’équipe qui s'est imposée à Nice (0-1). Seul changement : Vittek remplace Frau à la pointe de l’attaque. Côté havrais, c’est le baptême du feu pour Frédéric Hantz, intronisé au poste d’entraîneur du HAC. Le décor est planté, place aux vingt-deux acteurs de la partie. La première mèche est allumée par Balmont, mais sa frappe ne trouve pas le cadre (5è). La réaction havraise intervient dans la foulée sur une tête de Anin : c’est à côté (6è). La domination est lilloise dans ce début de match. Rami est à un cheveu de reprendre un long coup franc de Cabaye (11è). Les Dogues imposent un pressing très haut sur le terrain et lancent leurs offensives depuis l’entrejeu. Sur une longue transversale de Cabaye, la puissante volée d’Obraniak termine sa course dans les gants de Revault (13è).

Obraniak puissance 7

Les duels sont disputés sur le rectangle vert. Tandis qu’un faux rythme s’installe sur la rencontre, les Lillois tentent de contourner un bloc havrais solide. Ça s'accélère sous l'impulsion du trio Bastos-Obraniak-Vittek, mais les Dogues ne parviennent pas à faire sauter le verrou normand malgré un mouvement collectif de haute voltige (28è). Ultra dominateurs, les partenaires de Mavuba sont fort logiquement récompensés lorsque, lancé par Vittek, Bastos dans la surface, sert Obraniak sur un plateau. Le numéro 10 des Dogues n’a plus qu’à placer le cuir au fond des filets de Revault (1-0, 31è). Il signe son septième but de la saison tandis que le Brésilien ajoute une septième passe décisive à son compteur. La réaction havraise intervient sur coups francs. C’est d’abord Alla par deux fois qui s’essaye à cet exercice. Sa première tentative trouve les points fermes de Malicki (38è), tandis que sa seconde manque le cadre (40è). Toujours sur coup franc, Aït Ben Idir lui répond dans la foulée en trouvant le haut du poteau gauche lillois (42è). A l’approche de la pause, les Havrais se montrent insistants. La frappe de Anin manque le cadre (45è+1). Les Lillois ne sont pas en reste : le corner de Cabaye trouve la tête de Vittek (45è+3). Sur cette dernière tentative, M. Chapron renvoie les 22 acteurs aux vestiaires.



Alla cueille le Stadium à froid

Au retour des vestiaires, les deux formations se neutralisent dans l’entrejeu. Les quelques incursions havraises sont immédiatement mises à mal par la solide défense lilloise. Désireux de tuer le match, les Dogues accélèrent. Lancé côté droit, Obraniak centre pour Vittek aux six mètres, mais sa reprise heurte le montant gauche de Revault. Le cuir revient ensuite sur Mavuba dont la frappe ne trouve pas le cadre (50è). Timorés au milieu de terrain, les Havrais procèdent sur coups de pied arrêtés. Dévié par le mur lillois, le coup franc de Alla se faufile dans la lucarne de Malicki (61è, 1-1). Tout est à refaire ! Hazard est lancé dans la bataille à la place de Mavuba pour la dernière demi-heure (64è). Le LOSC répond sur coup-franc : le missile de Bastos trouve les gants de Revault (66è). Nouveau coup-franc pour les Dogues : la tentative de Cabaye s’écrase sur la barre ! Rami, de la tête, arrive en embuscade, mais le portier havrais est à la parade (68è). Les vingt dernières minutes de la rencontre s’annoncent engagées !

Les Dogues intensifient leur pressing. Balmont sert Emerson sur un plateau, mais la frappe du Brésilien passe de peu à côté. Sur la contre attaque, Alassane est à deux doigts de trouver le chemin des filets. Bien placé, Plestan dégage sur sa ligne (77è). C’est le moment que choisit Rudi Garcia pour renouveler les batteries dans l’entrejeu. Balmont cède sa place à Dumont (78è). Le nouvel entrant se met immédiatement en action et lance Hazard en profondeur. Le jeune Dogue bute sur Revault. Vittek a bien suivi mais voit son tir repoussé par le portier havrais. Obraniak, pour une troisième tentative, s’échoue sur un défenseur normand qui contre le ballon (81è). C’est chaud sur le but havrais ! Sur le corner qui suit, Cabaye - flanqué du brassard de capitaine laissé par Mavuba à sa sortie - reprend victorieusement d’une reprise de volée en déséquilibre (2-1). La réaction normande est immédiate, mais la tête de Alla s’envole au dessus du but de Malicki (86è). Rudi Garcia procède à un ultime changement : Chedjou remplace Vittek et Bastos passe seul en pointe (86è). Les Havrais procèdent par des frappes de loin. Alassane s’essaye mais trouve les gants de Malicki (88è). Esseulé en pointe, Bastos est lancé en profondeur par Obraniak. Seul face à Revault, il trouve le chemin des filets et tue le match (3-1, 90+4). Il signe son neuvième but de la saison. Le score en reste là et les Dogues s’imposent face au Havre.

Les Dogues ont offert un magnifique cadeau au public du Stadium en cette fin d’année 2008. Grâce à leur victoire sur Le Havre (3-1) lors d’une splendide rencontre à rebondissements, le LOSC se place dans le top 5 de la Ligue 1. Réactions à chaud…

Mentalement, nous avons poussé, nous y avons toujours cru et notre public nous a bien aidés.
Rudi Garcia

Rudi Garcia (Entraîneur du LOSC)
« Ce soir, nous avions à cœur de gagner, c’est ce que nous avons fait : tout le groupe est à féliciter. J’en profite pour dire que Le Havre ne mérite pas sa place de lanterne rouge du chamîonnat. De notre côté, avec quelques pépins cette semaine, certains joueurs avaient les jambes plus lourdes qu’à Nice. Mais après l’égalisation, en faisant entrer de la fraîcheur, nous sommes parvenus à forcer la décision. Nous n’étions pas capables de réaliser 95 minutes comme sur la Côte d’Azur. Il a donc fallu trouver d’autres ingrédients : mentalement, nous avons poussé, nous y avons toujours cru et notre public nous a bien aidés. Tout cela a donné une belle soirée, avec des buts à la clé et une belle victoire. Ce qui compte, c’est de disposer de 32 points à la trêve. Notre série entamée à Nice se poursuit. Nous avons de l’ambition et nous sommes dans le bon wagon : ça suffit à notre bonheur. »

Frédéric Hantz (Entraîneur du HAC)
« Nous n’avons pas réalisé un match surprenant quant à notre situation. Notre premier quart d’heure fut tendu, avec des joueurs très concentrés, qui ne sont pas parvenus à se lâcher techniquement. Le premier but était évitable. Nous avons par contre été bien meilleurs dans les vingt minutes entourant la mi-temps. Le vrai tournant de la rencontre se situe après notre égalisation, de par un relâchement naturel des garçons. Les Lillois se sont alors relancés sur des coups de pied arrêtés. C’est là qu’on perd le match, même si leur deuxième but arrive plus tard. Quand on se déplace à Lille, on n’est jamais sûr de gagner : ça je le savais avant. Ce qu’on peut dire, c’est que si un président désire changer d’entraîneur, il faut éviter de la faire avant de disputer un match face au LOSC… (sourire) »

Ludovic Obraniak (milieu de terrain du LOSC) : « C’est mission accomplie, même si ça aurait pu mal se terminer. Je pense que nous avons titubé pendant une bonne partie du match. On arrive à faire la différence sur la fin, mais ç’a vraiment été dur. Je tire mon chapeau à cette équipe du Havre, ce n’était pas facile pour eux. Ils nous ont mis en difficulté. Nous avons malgré tout eu les ressources mentales pour aller forcer la décision. Physiquement, la trêve hivernale arrive à pic, car on commence à être fatigué, et le mental a fait la différence. Maintenant, l’égalisation havraise était amplement méritée, car nous avons frôle à plusieurs reprises la correctionnelle. Il a peut-être fallu ça pour nous réveiller un petit peu. Cette victoire nous permet de regarder vers le haut. Cette année, le championnat est assez ouvert, et je pense que le LOSC a une carte à jouer. C’est dans ce genre de rendez-vous piège qu’il faut prendre les trois points, et ce soir, on a su le faire. C’est vraiment encourageant pour cette deuxième partie de saison. D’un point de vue personnel, il y a des années où tout sourit. On prend du plaisir tout ensemble, et au final, peut importe qui marque. On tire tous dans le même sens, et la réussite est collective. Je suis très heureux de connaître cette sensation de marquer des buts. Je savoure, et je suis très content pour mes proches qui m’ont toujours soutenu. »

Mathieu Debuchy (Défenseur du LOSC)
« Nous n’avons pas joué notre meilleur match de la saison mais nous avons su nous montrer réalistes en marquant deux buts de plus que l’adversaire. Après le bon match à Nice, nous avions à cœur de l’emporter ce soir devant notre public pour grimper de quelques places, et pour figurer dans les hauteurs du classement. Nous partons maintenant en vacances sur une bonne note, et avec le sentiment du devoir accompli. Nous avons une semaine pour nous reposer et pour repartir de plus belle à la reprise. »

Christophe Revault (Gardien de but du HAC)
« En revenant au score, nous avions fait le plus dur. Nous avons une balle de 1-2 mais n'en profitons pas. A ce moment du match, le LOSC a douté, mais juste derrière, nous prenons ce but sur coup de pied arrêté. C’est dommage, car au final, ça fait zéro point ! Nous sommes très frustrés car nous avons globalement bien joué. Cette rencontre ressemble beaucoup à celles que nous produisions en début de saison, c'est-à-dire que nous jouons biens, mais nous ne prenons pas de points. »

Après quinze rencontres, la réserve lilloise pointe en 11è position de son groupe avec 34 points au compteur. Pour Pascal Plancque, l’heure est venue d’établir un premier bilan et de dresser quelques perspectives. En 2009, le coach de la réserve lilloise attend de ses troupes rigueur et détermination. Entretien.

Pascal, bonjour. Quel bilan tires-tu du parcours de la CFA à la mi-saison ?
Je dirais que c’est un bilan contrasté. Nous avons montré des choses intéressantes, mais également affiché quelques lacunes, notamment dans l’état d’esprit. Certaines rencontres ont par exemple été mal abordées. De façon assez globale, je ne suis pas totalement satisfait de cette première partie de saison. J’attends plus de mes joueurs.

Quelles étaient tes attentes en début de saison ?
Les premières semaines d’un championnat ressemblent un peu aux bonnes résolutions prises à la nouvelle année. Notre objectif initial était assez global : celui de réaliser les meilleures performances possibles. Dans les faits, nous avons été trop irréguliers pour pouvoir affirmer que ces objectifs soient atteints.

Cette équipe a marqué 21 buts jusqu’à présent, mais en a encaissé 26. Comment l’expliques-tu ?
Notre efficacité offensive s’explique notamment par une volonté de produire du jeu en tout état de cause, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. En ce qui concerne les buts encaissés, je l’expliquerais par un manque de rigueur et de détermination en phase défensive. A la décharge de cette équipe, la même défense n’a que très rarement pu être présentée deux fois de suite. C’est assez délicat, surtout lorsqu’on connaît l’importance des automatismes dans ce secteur de jeu. Encaisser moins de buts fait partie de ces fameuses résolutions pour l’année 2009.

On a pu constater que cette équipe ne perdait généralement ses matchs qu’à la défaveur d’un but d’écart. Qu’est ce qu’il manque selon toi pour faire basculer les rencontres ?
Je pense là encore qu’il s’agit d’un manque de régularité. Il n’y a pas de secrets, une équipe ne peut devenir régulière qu’en présentant les mêmes compositions chaque semaine. C’est rarement possible chez nous, à l’image de toutes les équipes réserves de clubs professionnels. Pour le reste, l’importance d’un état d’esprit commun entre les joueurs est primordiale. Les objectifs personnels des joueurs qui prennent part aux rencontres de CFA doivent être similaires, c'est-à-dire avec la volonté de réaliser le meilleur match possible.

« Les pros ont un devoir d’exemple sur les jeunes, et ils sont exemplaires »



Lors de notre dernière entrevue, tu nous parlais de la difficulté d’enclencher une dynamique de groupe. Y a-t-il eu des progrès accomplis de ce côté là ?
J’ai pu l’observer sur certaines rencontres. Je pense notamment aux bons résultats obtenus aux dépens de Dunkerque (2-0) ou de Colmar (6-3) qui n’avaient encaissé que deux buts avant de nous rencontrer. Mais à côté de ces belles performances, nous avons perdu des matchs qui étaient largement à notre portée. Je pense ici à la rencontre à Moissy-Cramayel (1-0) avant la trêve. Nous ne sommes jamais véritablement entrés dans ce match. Cela illustre bien ce qu’on a pu observer le week-end dernier en coupe de France : il devient de plus en plus difficile de gagner en CFA car de très bonnes équipes composent ce championnat.

Revenons sur votre probante victoire face à Colmar (6-3). Est-ce une sorte de match référence pour ton équipe ?
Le match référence pour une équipe réserve, ça ne veut rien dire. D’une rencontre à l’autre, le contexte est trop différent. Quatre, cinq, voire six joueurs peuvent changer d’une semaine sur l’autre. C’est bien trop irrégulier pour pouvoir prétendre instaurer un état d’esprit durable dans une équipe. C’est à mon sens ce qui rend la tâche compliquée.

Un petit mot sur les pros qui sont venus composer ton équipe ces derniers mois. Quel a été leur état d’esprit ?
A chaque fois qu’un joueur professionnel est venu évoluer en CFA, il a fait preuve d’une implication incontestable. Tous se sont montrés exemplaires vis-à-vis des jeunes envers lesquels ils ont une sorte de devoir d’exemple. Ils sont observés, scrutés dans leurs comportements pendant le match, mais aussi en marge de la rencontre. Sur ce point, ils furent à chaque fois indiscutables.

« J’attends des jeunes qu’ils s’impliquent de façon enthousiaste, volontaire et dynamique »

Dimanche (14h30), vous recevez Sainte-Geneviève pour le compte du championnat. La récente prestation des pros contre cette même équipe en coupe de France va-t-elle te servir dans ta préparation de la rencontre ?
Pas spécialement. Un match ne ressemble jamais à un autre, surtout lorsqu’il s’agit de la coupe de France. Rien ne dit que cette équipe de Sainte-Geneviève évoluera dans la même organisation tactique. Nous ne sommes jamais dans l’observation de l’adversaire comme peut l’être par exemple l’équipe première. A l’image de toute la formation - que ce soit en 16 ans, 18 ans ou en CFA - nous nous attachons à développer une philosophie de jeu qui nous est propre. Samedi, nous avons pu néanmoins observer les qualités individuelles de certains joueurs ainsi que leur capacité à se montrer dangereux sur coups de pied arrêtés.

Quelles sont tes attentes sur ce match ?
Il est important de le gagner pour maintenir notre adversaire dans le bas du tableau, mais aussi pour débuter l’année dans les meilleures dispositions. Maintenant, Sainte-Geneviève aura aussi à cœur de prendre des points pour amorcer sa remontée en championnat. La rencontre promet d’être disputée…

De façon plus transversale, quelles sont tes attentes pour cette fin de saison ?
L’objectif sportif annoncé en début de saison, c’est le maintien. Chaque année, il se dispute aux alentours de 70, 72 points. Notre objectif pour ces prochains mois sera d’atteindre cette barrière le plus rapidement possible. Pour cela, il faut gagner des matchs en se montrant plus rigoureux. J’attends des jeunes qu’ils s’impliquent de façon enthousiaste, volontaire et dynamique. Pour les pros qui viennent en CFA, j’aspire à ce qu’ils continuent dans le même état d’esprit. Si tous ces ingrédients sont respectés, les résultats en découleront naturellement.

Merci à Pascal Plancque pour sa disponibilité. Le prochain rendez-vous pour la CFA, c’est dimanche au Stadium (14h30) face à Sainte-Geneviève des bois.